The Body Remembers When the World Broke Open remporte le prix Rogers du meilleur film canadien de la TFCA!

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The Body Remembers When the World Broke Open a remporté le prix Rogers du meilleur film canadien décerné par la Toronto Film Critics Association, un honneur qui s’accompagne d’une bourse de 100000 $Revoyons le parcours de ce drame coréalisé et coécrit par Kathleen Hepburn et Elle-Máijá Tailfeathers. 

Après avoir été présenté en première à la Berlinale de 2019, le film a remporté le Grand Prix Focus Québec/Canada au Festival du nouveau cinéma, il a obtenu une mention honorable pour le meilleur long métrage canadien au Festival international du film de Toronto et il a été choisi par le TIFF pour faire partie de son Top 10 des films canadiens 

En plus d’une présence remarquée dans les festivals, cette coproduction Canada-Norvège fait vibrer les cœurs des auditeurs partout dans le monde et elle a eu l’honneur d’être nommée le « choix de la critique » par le New York Timessans compter l’entente obtenue avec le collectif ARRAY Releasing d’Ava DuVernay.

L’histoire et les thèmes abordés 

The Body Remembers When the World Broke Open est inspiré d’une rencontre entre Elle-Máijá Tailfeathers et une jeune femme de Vancouver-Est il y a quelques années. Comme elle l’explique dans l’entrevue vidéo ci-dessous, le film rend hommage à l’histoire de cette femme 

L’histoire commence lorsque deux femmes autochtones d’horizons différents se rencontrent sur la rue à la suite d’une agression. Comme l’explique Kathleen Hepburn dans la vidéo :

le film traite de la violence faite aux femmes et de la souveraineté des femmes autochtones sur leur corps et leur maternité ». Kathleen Hepburn 

Comme son titre l’indique, le film est nuancé et explore le trauma intergénérationnel qui s’exprime par le corps, et plus particulièrement à travers « l’expérience vécue des femmes » et la maternité. En fait, le titre vient d’un essai de l’auteur cri Billy-Ray Belcourt, comme l’explique Elle-Máijá dans la vidéo. 

L’essai aborde la façon dont l’héritage et le trauma coloniaux se sont profondément enracinés dans le corps et s’expriment à travers lui », explique-t-elle dans la vidéo. « Nous trouvions que ce titre reflétait parfaitement l’expérience vécue par les femmes, les thèmes entourant la maternité, et le passé que nous ont légué ceux qui nous ont précédés.»  Elle-Máijá Tailfeathers

Alors, où peut-on voir ce film?

Ici, au Canadail sera offert par le service de diffusion en continu CBC Gem plus tard cette année, tandis que les auditoires des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande peuvent le voir sur Netflix. 

Visionnez notre entrevue avec les cinéastes

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